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Vous êtes peut-être à votre table de sous-groupe à observer du coin de l’œil un élève qui perd son temps tandis que l’autre œil, sourcil froncé, rappelle à un autre de baisser le ton. Tout ça en expliquant à votre sous-groupe les angles droits. Soudainement vous entendez: qu’est-ce que l’on fait ici ? Instantanément, la mâchoire vous serre et vos orteils s’enfoncent dans vos souliers. Le mot AUTONOMIE se faufile entre vos dents. Et vous vous dites: mais dans quoi me suis-je embarqué!
J’ai envie de vous répondre : une formidable aventure ! Ne lâchez pas et soyez indulgent envers vous.
Dans un monde idéal, tous les élèves vont à leurs ateliers et terminent le tout en 15 minutes. Pendant ce temps, vous enseignez à votre sous-groupe sans être dérangé. C’est possible !
Une façon de favoriser l’indépendance pendant les ateliers est d’instaurer une certaine routine. Cela inclut des activités similaires qui reviennent au fil des mois. Cela sécurise les élèves. Ils finissent par savoir quoi faire. Jumeler les élèves 2 par deux aide les élèves à mieux comprendre, car ils peuvent s’entraider.
On n'y échappe pas! Même après avoir consacré du temps en sous-groupe à l’enseignement d’un atelier, certains élèves peuvent demander : qu’est-ce que l’on fait ici ? Voici l'erreur que je faisais:
Je prenais mon groupe d’élève en difficulté en premier dans mon sous-groupe. Je me disais que ça me donnait plus de temps pour bien expliquer et que j’avais toute leur concentration. Et bien, je faisais erreur !
Lorsque je termine mes explications et qu’un élève de ce groupe à reformuler pour les autres ce qu’ils devront faire...ils sont prêts pour cet atelier. Ils sont à leur top de concentration et pourront faire la tâche. C’est lors de la 2e rotation qu’ils viendront me rejoindre à la table de sous-groupe. Au prochain atelier, ils feront du papier crayon. Cet atelier pourra être complété plus tard s'ils tardent à finir. Ils termine avec l'atelier bonbon qui est un jeu.
En novembre , nous quittons la terre pour un voyage dans l’espace ! Dans ces ateliers nous travaillons les nombres de 1000 à 3500. Il y a aussi des notions sur les angles. C’est le moment où j’utilise aussi mes ateliers : La géométrie au musée. J’utilise les ateliers de géométrie dans mon enseignement en sous-groupe pendant que les élèves font les ateliers de l’espace de façon autonome.
Les élèves doivent associer la représentation du nombre en base 10 avec le bon nombre.
Les astronautes envoient des messages aux martiens. Pour trouver la réponse du martien, les élèves trouvent la réponse équivalente.
Les astronautes font des réserves de nourriture sèche. Les élèves prennent une carte avec l’équation et l’associent à sa représentation (sous la forme de rangées et colonnes). Ensuite, ils trouvent la réponse. La représentation en rangées et en colonnes est une excellente stratégie pour compter rapidement. De plus, c’est très visuel pour les élèves.
Vous trouverez les ateliers de 3e année:
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